Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sénégal, le Train Est en Retard, nous aussi!

Publié le par Cécile Sow

 

Comme vous le savez, le TER a été inauguré "symboliquement", et en grande pompe, le 14 janvier 2019. Toutefois, étant à quai depuis lors, il est en retard. Moi aussi d'ailleurs, mais d'une quinzaine de jours seulement. Après tout, je n'avais aucune raison de célébrer ce premier anniversaire alors que le Train Express Régional fait preuve d'une déconcertante immobilité. Pourtant, au même âge, les bébés crapahutent sous le regard admiratif des parents. Comme les géniteurs d'un enfant présentant des difficultés, nous pourrions être patients et compréhensifs, en dépit des désagréments causés par les travaux visant à le mettre sur les rails. Mais, il y a trop de chantiers en cours. Dakar et la banlieue étouffent.

 

On construit des ponts, on installe des voies de circulation pour le TER et le BRT (Bus Rapid Transit), on prolonge des routes et que sais-je encore. Pelleteuses et camions lancés sur des pistes poussiéreuses, où nids d'éléphant et ferraille rouillée se disputent la place, pourraient avoir raison de nous. 

 

Avoir des projets, c'est bon pour le pays et pour le moral. Les inaugurer, c'est bien; les boucler, c'est mieux. On nous dit qu'il y a des "imprévus" et que les "défis à relever sont difficiles". Ces explications me laissent sur ma faim.

 

Tout travailleur averti sait que la mise en œuvre d'un projet nécessite, entre autres, la planification des actions, dans un temps déterminé, et l'identification des facteurs de risques ainsi que des mesures préventives et correctives. En outre, un défi sans difficultés est tout sauf un défi. Dès lors qu'un État décide d'entamer plusieurs chantiers, il devrait s'assurer que les conditions de leur achèvement, dans les temps et en toute sécurité, soient réunies. 

 

Quand le Train Est en Retard, nous le sommes tous!

 

Partager cet article
Repost0

2020, l'année du travail bien fait

Publié le par Cécile Sow

En ce début d'année, je souhaite que le patient nommé Sénégal se remette de ses maux et relève les défis du moment dans la sérénité. Pour y arriver, le même traitement sera administré à chacun de nous, mais à des dosages différents car nous sommes tous différents.

 

Ma prescription pour 2020 comprend une injection de volonté, des comprimés de conscience professionnelle, des gélules de respect et des granulés de solidarité. Nous commencerons par la volonté. S'il est vrai que dans la vie, il peut arriver que de belles choses nous surprennent, il me semble que la règle voudrait que pour réussir, il faudrait le vouloir.

 

Se fixer des objectifs est une attitude à saluer, mais pour les atteindre, il y a des règles à respecter. Les coups tordus aux collaborateurs, partenaires et autres, dans le but de gravir les échelons à leur place, sont à bannir. Cela est d'autant plus vrai quand les saboteurs ne présentent pas les compétences requises. Il me semble que les meilleurs résultats proviennent nécessairement d'un travail exécuté par des agents qualifiés et valorisés.

 

J'en appelle donc à notre conscience professionnelle et au respect des autres.

 

Pour ce qui est de la solidarité, il est évident qu'une bonne prise en charge du patient Sénégal dépend de nous tous. Soyons bons, au sens large du terme.

 

Dans un pays qui se veut émergent, le travail, honnête et bien fait, devrait être une préoccupation commune, en particulier parmi les personnes occupant des postes à responsabilités quels qu'ils soient.

 

Le débat public est important, mais le Sénégal ne doit pas devenir le pays de la palabre. Ce temps passé à faire des déclarations à tout-va pourrait être utilisé à travailler.

 

Chers compatriotes, j'espère que la pilule n'aura pas été difficile à avaler. Excellente année à tous! 

 

Source: businessnewsafrica.net

Partager cet article
Repost0