Le Covid-19, ce petit sournois qui nous fait tant parler...
Au mois de décembre 2019, alors que des centaines de millions de personnes présentent déjà leurs bons voeux pour 2020, ce machin, invisible à l'œil nu, s'immisce dans la vie d'un humain. Sans égard pour personne, il se multiplie, puis entame une randonnée macabre, depuis la Chine. Dans les zones épargnées, proches ou lointaines, les habitants, incrédules, inquiets ou dédaigneux, suivent sa progression.
Accroché à nos semblables, ce petit sournois se déplace, incognito, d'un lieu à un autre, laissant, dans son sillage, ses complices finir le boulot. Le Covid-19 se propage si vite que le 11 mars 2020, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) parle de pandémie. Mais, la planète a commencé à trembler quelques semaines auparavant, lorsqu'il a gagné l'Europe. La peur, si elle semble être l'émotion la plus partagée, n'est pas la seule cause de ces convulsions.
Tandis que le nombre quotidien de décès atteint, dans certains pays, des pics impressionnants, avec plusieurs centaines de morts, la colère éclate. Les mesures imposées par les dirigeants suscitent également des réactions plus ou moins vives. En un temps record, médias et réseaux sociaux sont devenus les instruments d'une incontrôlable guerre des opinions. Pour ajouter à la tragédie, qui se déroule sous nos yeux, d'un continent à l'autre, chacun y va de sa science.
Au moment où des personnes âgées, abandonnées dans des résidences, décèdent dans la solitude; où des médecins et des infirmiers meurent après avoir soigné des malades; où des patients touchés par d'autres pathologies graves sont négligés, faute de personnel, de temps et de place; où les franges les plus vulnérables de la société s'enfoncent dans la pauvreté, car, à cause du confinement total ou partiel, des travailleurs perdent leur emploi;...; l'autre monde parle sans retenue.
Dans ce méli-mélo général, les phrases, toutes faites, rassurantes, alarmantes, délirantes, règlent-elles les problèmes? En rêve, la réponse est "oui". Mais, pour faire le distinguo, il faut sortir de ce cauchemar.
En attendant le réveil, respectons les consignes!
Source: businessnewsafrica.net