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covid-19

Sénégal, une pluie de milliards pour éteindre le brasier...

Publié le par Cécile Sow

Alors que l'hivernage approche, la diffusion régulière, par la météo gouvernementale, de bulletins annonçant des pluies de milliards, pourrait donner l'espoir de lendemains meilleurs. Pourtant, au lieu de barboter, insouciants, dans cette mer d'engagements, nombre de Sénégalais font preuve de circonspection. 

 

Ces précipitations, d'un genre particulier, ayant suivi l'apparition de la Covid-19, ainsi que l'assouplissement des mesures imposées dans le cadre de la lutte contre la maladie au Sénégal, ont le mérite d'avoir apaisé certains esprits, après des journées et des soirées mouvementées, à travers le pays. Mais tout n'est pas gagné. 

 

Début avril, le Président de la République avait annoncé la mise en place d'un fonds de riposte et de solidarité de 1000 milliards de francs CFA, pour lutter contre les effets de la crise sanitaire. A ce jour, 400 milliards proviennent du budget national (établi à 3573 milliards pour l'année 2020) et 600 des bailleurs de fonds.

 

Ainsi, grâce ou à cause du coronavirus (l'avenir nous édifiera!), des centaines milliards ont été promis à plusieurs secteurs pour leur permettre de surmonter leurs difficultés. Si l'on s'en réfère aux différentes interventions du Président Macky Sall, depuis le 23 mars 2020, ont été alloués: 100 milliards pour les domaines considérés comme les plus touchés (agriculture, transport, hôtellerie), 200 pour "les entreprises affectées", 302 "pour le paiement de la dette de l'État auprès de ses fournisseurs", 69 pour les aides alimentaires, 15,5 pour les factures d'eau et d'électricité, 12,5 pour la diaspora, 3 pour les arts et la culture, etc. 

 

Quand la pluie tombe, que le tonnerre gronde et que les éclairs traversent le ciel, la foudre n'est pas loin. Cela est aussi vrai quand il pleut des milliards. L'État a tout intérêt à prendre des dispositions convaincantes pour garantir une utilisation appropriée de ces ressources. Celles-ci ne devraient pas alimenter de nouvelles polémiques ou, pire, réveiller la colère des citoyens à cran.

 

La sagesse voudrait que personne n'allume plus le feu...

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Covid-19 au Sénégal, le pari (très) risqué du Président Macky Sall!

Publié le par Cécile Sow

S'il s'agissait d'un jeu, dans lequel le plus gros risque couru par les perdants serait d'être mis sur la touche, l'assouplissement des mesures prises par le Sénégal, à partir du 23 mars 2020, pour barrer la route au nouveau coronavirus, aurait pu remporter l'adhésion de la majorité. Mais, dans le cas de la Covid-19 (mot féminin, selon l'Académie française), bien que les guérisons soient plus nombreuses que les décès, la peur d'être contaminé n'incite guère au suivisme. C'est sans doute pour cette raison que dans la soirée du 11 mai 2020, au moment où le Président Macky Sall avait l'attention de nombreux Sénégalais rivés à leur télévision ou scotchés à leur radio, un vent de désapprobation soufflait déjà sur les réseaux sociaux.

 

La nouvelle stratégie de lutte -face à la crise sanitaire, sociale et économique- dévoilée par le chef de l'État, assurant avoir pris l'attache d'une "équipe pluridisciplinaire composée d'experts nationaux", est loin de faire l'unanimité. Sans mesures d'accompagnement rigoureuses et réalistes, elle pourrait fragiliser d'avantage notre pays, pourtant cité en exemple, en Afrique, en Europe et en Amérique, pour sa gestion pertinente au début de l'épidémie.

 

Avant de prôner la cohabitation avec le virus, sournois et indésirable, dont le Président de la République dit qu'il devrait circuler jusqu'en août ou septembre 2020, nos autorités ont-elles pris la pleine mesure de leurs décisions? 

 

Si tel avait été le cas, aujourd'hui, chaque Sénégalais aurait de l'eau et du savon pour se laver les mains ainsi que du gel hydroalcoolique et au moins un masque; chaque Sénégalais pourrait se déplacer en évitant les bousculades et la surcharge dans les transports en commun, insuffisants pour respecter la distanciation sociale à bord; écoles, marchés, restaurants, mosquées, églises, commerces, ..., seraient tous désinfectés régulièrement, avec des produits efficaces et inoffensifs pour notre santé; les forces de sécurité pourraient faire régner l'ordre sans violence; etc. 

 

L'approche expliquée par Macky Sall présente des lacunes d'autant plus dangereuses qu'il y a encore des personnes ignorant les réalités de la Covid-19, ce qui se traduit par des comportements inappropriés. 

 

16 millions de Sénégalais ne doivent pas être les perdants du pari très risqué d'un État sous influence. La lutte contre la Covid-19 n'est pas un jeu; les perdants peuvent y laisser leur santé voire leur vie.

 

Que chacun prenne ses responsabilités et tout ira mieux, s'il plaît à Dieu!

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Covid-19 en Afrique, une nouvelle bataille commence

Publié le par Cécile Sow

Depuis le 2 mars 2020, date officielle de l'apparition du premier cas de Covid-19 au Sénégal, des résultats encourageants sont obtenus dans la lutte contre la maladie. Le 19 avril 2020, le bilan, établi par le ministère de la Santé et de l'Action sociale, faisait état de 220 patients guéris et de 143 sous traitement, sur un total de 367 cas positifs.Trois décès ont été constatés sur le territoire national, selon la même source. Au Sénégal, les médecins utilisent notamment l'hydroxychloroquine et l'azithromycine, au coeur d'une controverse en France, malgré les bons résultats obtenus, à Marseille, par le Professeur Didier Raoult. 

Ces chiffres, de prime abord rassurants (en comparaison à d'autres à travers le monde), ne doivent pas nous endormir. Examinés de près, ils révèlent une hausse significative des "cas issus de la transmission communautaire", c'est à dire que l'origine de la contamination reste inconnue. Inexistants au début de l'épidémie - il y avait alors des "cas importés" et des "cas contacts"-, ils sont désormais au nombre de 37. Sachant que ces données proviennent de tests réalisés sur des groupes de 200 personnes en moyenne, on peut supposer qu'il y en a beaucoup plus.

Tandis que cette progression appelle à la vigilance, on constate que certains font fi des consignes, notamment celles relatives à la distanciation sociale dans les lieux publics. Pourtant, au moins six régions sur quatorze et une vingtaine de communes, dont plusieurs situées à Dakar et dans la banlieue, sont touchées par le virus. De telles attitudes fragilisent les victoires relatives obtenues contre la maladie.

Au pays de la Teranga (qui compte environ 16 millions d'habitants), quelles que soient les raisons du relâchement, observé çà et là, une nouvelle bataille contre le Covid-19 commence. Il en est de même partout en Afrique.

Chaque contamination est de trop. Dans la mesure où seules les personnes testées connaissent leur statut, nous devons avoir conscience que chacun/chacune d'entre nous est un vecteur potentiel de la maladie.

Le 17 avril 2020, l'Afrique comptait 18 333 cas confirmés et 962 décès, selon le Centre africain de prévention des maladies (une agence spécialisée de la Commission de l'Union africaine), 19 334 cas dont 1000 décès, selon l'Agence France Presse. 

A la même date, le Covid-19 était présent dans 52 Etats africains sur 54. Les plus touchés sont: Egypte (2673 cas), Afrique du Sud (2605 cas), Maroc (2283 cas), Algérie (2268 cas).

Bien que la situation de l'Afrique soit, à ce jour, moins grave que ce que laissaient entendre certains discours alarmistes, prédisant des "millions de morts", nous ne devons pécher ni par négligence ni par excès d'assurance.

Les incessants débats sur l'origine de la pandémie, sur les modes de propagation du virus, sur la prévention et le traitement de la maladie, etc., révèlent une chose capitale: le Covid-19 est loin d'avoir livré tous ses mystères. Par conséquent, maintenir la garde est plus qu'un devoir, c'est une obligation commune.

 

 

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A l'école du Covid-19, être bon en calcul(s) est la règle!

Publié le par Cécile Sow

Au début, les opérations étaient élémentaires. Pris de court par l'apparition ou, dans certains cas, par la propagation fulgurante du Covid-19, plusieurs États, inquiets, dénombraient contaminations et décès, jour après jour. Les énergies étaient surtout déployées autour de la prévention et de la prise en charge des patients. 

 

Mais, depuis quelque temps, les calculs sont d'une autre nature. Prévisions et chiffres, crédibles ou farfelus, sont déversés sur une humanité qui n'a fini ni de pleurer ses morts ni de saluer ses victoires, relatives mais réelles. Malgré un bilan malheureux, à l'échelle mondiale, le nombre de guérisons est près de quatre fois supérieur à celui des décès... 

 

Quand les dirigeants de la planète parlent de désastre humain et économique; quand le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Gutteres, prédit des millions de morts en Afrique; quand le Président américain, Donald Trump, menace de priver l'OMS (accusée d'incompétence et de copinage avec la Chine) d'une participation financière annuelle de 400 à 500 millions de dollars (soit 15% de son budget); quand la question de l'annulation de la dette des États africains, d'un montant de 365 milliards de dollars, devient celle des modalités de remboursement; quand, au Sénégal, la répartition de l'aide sociale, en faveur des ménages modestes, devient suspecte et aiguise des appétits; ...; l'envie de ressusciter saints et mathématiciens des temps anciens me démange. 

 

Étant incapable de faire des miracles, je me demande par quels savants procédés nos chefs d'État et de gouvernement pourraient trouver un équilibre entre humanité et intérêts personnels, financiers, politiques, géostratégiques ou autres. 

 

Des derniers rangs de la classe de l'humanité, nous sommes nombreux à observer un tableau couvert d'équations à plusieurs inconnues, sans pouvoir les résoudre. Quant aux bons ou mauvais élèves, que sont nos dirigeants, arriveront-ils à nous présenter des résultats justes ou au moins convaincants? 

 

Puisque beaucoup sont assis sur le même banc épineux, j'ose croire qu'ils n'useront pas cerveaux, pantalons et jupes pour récolter un zéro pointé et un bonnet d'âne. Mon sentiment est que le nouvel ordre mondial passe par l'abandon des calculs opportunistes. 

 

Bienvenue à l'école du Covid-19, ce petit sournois, qui, pour le bien de tous, devrait nous pousser à revoir nos leçons. 

 

Source: businessnewsafrica.net

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Sénégal, quand l'espoir prend la pirogue du retour... 

Publié le par Cécile Sow

Au Sénégal, depuis une quinzaine d'années, de nombreuses personnes -hommes, femmes et enfants- embarquent à bord de pirogues pour gagner l'Europe, par la mer. Mais avec l'apparition du Covid-19, la donne a changé. C'est ce qui m'a inspiré le texte ci-dessous. Bonne lecture!

 

A l'époque où les cartes postales se vendaient encore comme des petits pains, les pirogues, plus que le lion et autant que le baobab, symbolisaient le Sénégal. Elles nous rendaient fiers de nos talentueux artisans et de nos vaillants pêcheurs. C'était avant que nos belles embarcations, sculptées dans des troncs solides, deviennent des tombeaux pour nos compatriotes, partis chercher ailleurs ce qu'ils ne trouvent pas au pays. 

 

Le drame de l'émigration clandestine, entretenue par une mafia, est bien connu. En revanche, il y a quelques semaines à peine, qui aurait cru que ces mêmes pirogues feraient le chemin inverse, avec à leur bord des candidats au retour, fuyant le Covid-19? Le fait que les principaux sites de départ de clandestins vers l'Europe soient devenus leur port de débarquement est pathétique. J'espère que les passeurs, d'hier et d'aujourd'hui, redeviendront vite de braves travailleurs, comme la majorité des pêcheurs... 

 

Ironie du sort, pour affronter cette situation inédite et indésirable, dans des villages traditionnels de pêcheurs comme Thiaroye-sur-mer, Hann ou Yoff, sur la Petite côte et jusque sur les rives du fleuve Sénégal (au nord notamment), des comités de surveillance guettent l'arrivée de ces embarcations "suspectes", transportant des clandestins d'un genre nouveau. 

 

Tandis que le coronavirus frappe durement la France, l'Italie et l'Espagne, qui sont parmi les destinations favorites des expatriés sénégalais (en situation régulière ou pas), le Sénégal, où le confinement n'est pas (encore) de rigueur, leur apparaît désormais comme une terre d'espoir. Ni la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes ni l'interdiction de circuler entre les 14 régions du pays, ne les découragent. 

 

Face au danger et aux diverses pressions subies à l'étranger, le désir de retrouver leurs proches est plus fort que celui de leur épargner une contamination dont ils pourraient être responsables. Les résultats encourageants obtenus par nos équipes médicales sont aussi, sans aucun doute, une source de motivation. Aujourd'hui, avec un nombre de patients guéris (137) plus élevé que celui des malades (125), il y a de quoi convaincre les sceptiques d'hier que le Sénégal est capable de faire face à des situations complexes.

 

Pourvu que sunu gaal (notre pirogue en wolof, à l'origine du nom Sénégal) vogue sur des flots tranquilles et arrive à bon port...

 

Source: businessnewsafrica.net

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Information vs désinformation

Publié le par Cécile Sow

Drôle d'époque, celle que nous vivons! Grâce aux médias et aux réseaux sociaux, une bonne partie de l'humanité a accès à ce qu'elle pense être l'Information. Mais, la vraie et la fausse se défient sans arrêt.

De nos jours, chacun veut être entendu, connu, reconnu; chacun pense connaître la vérité; chacun veut avoir raison, sur tout et tous. 

Depuis que la question de ce fameux vaccin contre le Covid-19 -dont on affirme qu'il sera testé sur des Africains- a surgi, réactions indignées, mises en garde violentes, ..., circulent sur les réseaux sociaux.

Ce n'est pas la première fois que l'on assiste à ce type de déferlement.

Une fois de plus, à lire et à écouter certains propos, on comprend que rumeurs, suppositions et inventions passent trop souvent pour des informations.

Il y a moins d'un mois, on soutenait, dans plusieurs pays d'Afrique, démonstrations à l'appui, que le Covid-19 ne tue pas les Africains. Où sont aujourd'hui les défenseurs de cette théorie? 

La vraie information repose sur des faits; elle est datée, sourcée, vérifiable et vérifiée. Quand chacun y va de son interprétation, la désinformation prend le dessus sur l'information. 

 

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Le Covid-19 est dans l'arène, frappons "un coup KO"!

Publié le par Cécile Sow

 

"Un coup KO" est une expression courante dans les milieux politiques en Afrique francophone. Elle surgit surtout en temps de guerre électorale. Face au Covid-19, qui a fait irruption dans nos vies, il me semble opportun et justifié de l'exhumer. 

 

"Un coup KO" est le programme autour duquel l'humanité est appelée à s'unir. Il consiste à respecter, à la lettre, les recommandations visant à nous protéger de la maladie. Nous qui avons accès à l'information, nous les connaissons. Elles sont les mêmes pour tous. Mais il est impératif que toutes les franges de la population soient averties. Faisons sonner nos téléphones jusque dans les localités les plus reculées où se réfugient des malades déboussolés! Pour venir à bout de la pandémie, les chaînes de transmission doivent être brisées.

 

Veillons également à ne pas nous laisser embobiner par ces nombreux théoriciens et mystificateurs qui, profitant d'un vent de panique, s'immiscent dans le combat. Leurs messages peuvent être déconcertants ou angoissants, mais surtout dangereux. Il y a un temps pour les pitreries et un autre pour les choses graves. 

 

Au moment où je rédige ces lignes, nous avons des semblables qui poussent leur dernier souffle; il y a des familles séparées et des millions de personnes confinées. Soyons compatissants et responsables car la liste des maux causés par le Covid-19 sera longue. L'économie mondiale et la stabilité de plusieurs pays pâtiront de cette crise sanitaire.

 

Le Covid-19 est venu nous rappeler que l'humanité est composée d'êtres vivants égaux; le virus frappe sans distinction. A l'heure actuelle, même si nous ne savons pas tout, nous sommes conscients de l'essentiel. Les modes de circulation et de transmission sont connus. Le coronavirus est tout, sauf un ennemi invisible. Sans sombrer dans la paranoïa, gardons à l'esprit que chaque humain est un vecteur potentiel de la maladie, mais que nous possédons également le pouvoir de freiner son expansion.

 

La Terre est devenue une arène d'un genre nouveau. La seule option possible est "un coup KO"!

 

 

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Valorisation ou dénigrement: le bon choix

Publié le par Cécile Sow

 

Le Sénégal, qui se veut émergent, est confronté à des situations faisant de la vie de beaucoup de nos compatriotes un enfer quotidien. Les problèmes, il n'est pertinent de les expliciter car nous les vivons tous, à des niveaux divers. Néanmoins, je refuse de devenir un oiseau de mauvais augure. Si l'autocritique et l'introspection sont des exercices sains et indispensables à l'évolution de chacun, le dénigrement permanent de l'autre me semble néfaste. Il l'est d'autant plus lorsque nous généralisons et faisons des amalgames, au point de dresser un tableau apocalyptique de notre nation. 

 

Le Sénégal a produit plusieurs générations de personnes de qualité dont nous pouvons nous inspirer pour aller de l'avant. Ces modèles encourageants existent bel et bien. Il suffit de faire un petit effort pour les (re)découvrir et puiser en eux une bonne dose d'optimisme qui nous donnera des ailes.

 

Au cours des dernières décennies, combien de Sénégalais (hommes et femmes) se sont-ils illustrés, ici et ailleurs, dans des domaines aussi nombreux que variés? Comme il est quasi-impossible d'en dresser la liste exhaustive, je voudrais rappeler que des entreprises et des professionnels sénégalais sont sollicités pour leur expertise; que des chercheurs sénégalais, dans plusieurs disciplines, travaillent d'arrache-pied pour contribuer à notre développement; que des Sénégalais occupent des postes à responsabilités dans des organisations internationales; que les Forces armées sénégalaises honorent le drapeau national; que des artistes sénégalais, de grand renom (cinéastes, écrivains, musiciens, plasticiens, etc. ), valorisent nos cultures; que des sportifs de haut niveau ravissent les supporters; que des guides spirituels et religieux, de confessions différentes, ainsi que des chefs coutumiers et traditionnels, peuvent monter au créneau en cas de besoin; etc. 

 

Si tout cela existe, c'est parce que notre pays est capable de produire le meilleur. Le pire peut nous servir de leçon, mais pas de référence. A choisir entre le dénigrement permanent ou la valorisation de nos talents et compétences, je préfère le second. 

 

Positivement vôtre! 

 

Source: businessnewsafrica.net

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